PDP: Un face à face Jeribi – Goumani
16juin 2008
Interviews réalisées par Néjib SASSI
Divergences au sein du parti. Mohamed Goumani comparaîtra devant le Conseil de discipline pour avoir «
transgressé, selon la direction du parti, les règles de base ?? C’est la position exprimée par Maya Jribi. Pour sa part, Mohamed Goumani réagit affirmant que c’est une querelle de clochers et que cela reflète la « désunion de l’opposition »
Le bureau politique du Parti Démocratique Progressiste « PDP » a décidé de faire comparaître Mohamed Goumani, membre du bureau devant la commission de discipline pour « indiscipline ». Il lui reproche d’avoir réagi au communiqué de la Secrétaire Générale du parti, Mme Maya Jribi, qui dénonce sa participation au 8ème Forum sur la démocratie tenu début avril 2008 à Doha et auquel a pris part un haut responsable israélien.
Les 14 membres du bureau politique présents à cette réunion ont voté pour. Mais les six membres qui n’ont pas participé à cette réunion, ont publié un communiqué appelant la direction du parti à respecter la diversité des opinions au sein du PDP.
Pour en savoir plus sur cette « crise » au sein de ce parti, nous avons invité Mme Jribi et M. Goumani à exposer leurs divergences.
Maya Jribi, Secrétaire Générale : « M. Goumani a assisté à une manifestation (le Forum de Doha) à laquelle participait la ministre israélienne des Affaires étrangères. Cet acte est en totale opposition avec les principes et les choix du parti »
Le Temps : On parle de crise et de division au PDP. Qu’en pensez-vous ?
Mme Maya Jribi : Le PDP a déjà annoncé sa participation aux prochaines élections présidentielles et législatives. Il a déjà désigné son candidat aux présidentielles; et entamé une campagne à ce propos.
Le PDP rajeunit, sa base s’élargit et c’est le parti d’opposition qui se caractérise par la plus grande dynamique et qui a le plus de locaux dans les régions. Le nombre d’initiatives sociales ou politiques, de conférences, de tables rondes ou de visites sur le terrain de ses cadres ne se comptent plus.
Le PDP tient prochainement une conférence démocratique pour des élections libres et loyales
Le PDP vit depuis quelques semaines un problème interne s’articulant autour de la question du respect des instances et des principes déontologiques qui les régissent. De tout cela, qu’a retenu une certaine «presse»?
Seulement le dernier point! «Le PDP est secoué par une crise interne», « la pluralité en son sein est sérieusement menacée » lit-on en somme, ici et là ! Nulle trace, nulle allusion à une quelconque activité ou initiative du parti!
Le lecteur, comprendra de lui-même, j’en suis sûre, que, par cette dernière remarque je ne vise pas Le Temps. Je profite de cette occasion, d’ailleurs, pour saluer ce journal pour son ouverture remarquée, pour son professionnalisme et pour la diversité des questions débattues sur ses colonnes, ayant trait non seulement au politique mais également au social et au culturel. En réponse à votre question, je dirai que le PDP n’est pas « secoué » par une « crise interne », n’en déplaise à ceux qui le souhaitent! Mais je me dois également de dire que le PDP vit un problème, réel et important, comme le vivrait toute institution dynamique, en interaction avec son environnement et ayant choisi la transparence et la démocratie comme moyens de gestion.
. Mais pourquoi déférer un membre du Bureau Politique devant le Conseil de discipline, n’y aurait-il pas eu un autre moyen de résolution « à l’amiable » ?
– Venons en au fait pour répondre à ces deux questions.
Les divergences politiques au sein du PDP sont pleinement assumées par sa direction. A aucun moment nous n’avons cherché à les camoufler ou à les minimiser tant elles touchent au fond des questions de l’heure.
Ces divergences ont fait l’objet d’un débat profond et transparent, au moins, à deux reprises. A chaque fois, les divergences ont été amplement et largement débattues et ensuite tranchées, en toute démocratie et en toute loyauté.
D’abord lors du dernier congrès dont les travaux étaient ouverts à la presse (et c’est là un choix et non un hasard !). Et ensuite lors du dernier Comité Central ayant été précédé par un large débat (transparent et public dois-je le rappeler) et ayant été consacré aux prochaines élections, et au terme duquel le PDP a annoncé la candidature de N.Chebbi aux présidentielles.
Les principes élémentaires régissant les institutions stipulent qu’au terme d’un débat, il y a application, nécessairement unitaire et servant le même objectif. Mon collègue Mohamed Goumani et les amis qui soutiennent sa démarche, ont transgressé cette loi et ont continué à appeler à la révision des choix politiques du parti. Nombre de déclarations et de « communiqués » en sont témoins. A-t-on eu recours à une quelconque mesure disciplinaire, a-t-on « profité » de ces transgressions pour « éliminer » cette minorité au sein du parti? Les faits répondront à ma place !
. Et concernant la visite de Goumani à Doha ?
– Concernant le Forum de Doha, Mr Goumani a assisté à une manifestation à laquelle prenait part la ministre des affaires étrangères de l’Etat d’Israël.
Cet acte est en totale opposition avec les principes et les choix du parti. Il était tout à fait normal qu’une question de cette importance, soit soumise à l’instance dirigeante qu’est le Bureau Politique. D’ailleurs, je préciserai, que dès la médiatisation de « l’affaire », j’ai intervenu personnellement auprès de sections régionales leur demandant de ne pas réagir publiquement comme elles comptaient le faire, la question devant d’abord être discutée au niveau de la direction.
Mohamed Goumani a été prié de publier une déclaration pour lever l’équivoque et préciser que sa participation était en son nom personnel. Il refuse net, appelant le parti à réviser sa politique de « chaise vide » à l’occasion de pareilles manifestations et concède au Bureau Politique le droit de sortir un communiqué. Ce qui fut fait. Le communiqué dénonce l’acte (et non la personne) et déclare clairement ne pas l’assumer.
Aurait-il été demandé au parti de taire cette question et de ne pas s’adresser à l’opinion publique, après que Mohamed eut refusé tout pas visant à circonscrire l’affaire ?
En réaction à la position officielle du parti, Mohamed Goumani revient à la charge en publiant un communiqué et en donnant des déclarations à la «presse» dénigrant son parti, insinuant que la secrétaire générale était consentante de son acte, que Nejib Chebbi avait déjà ouvert la voie de la normalisation avec Israël et accusant la direction d’intelligence avec des parties étrangères, dont particulièrement les Américains.
La question prend alors une tournure grave et les interrogations se multiplient, non concernant le Forum de Doha, mais concernant les rapports au sein du parti.
. Mohamed Goumani a déclaré que Néjib Chebbi a participé dans le passé au Forum de Doha en présence d’Israéliens
– Mohamed Goumani, a contribué de très près, à l’élaboration des positions du parti. Il sait plus que quiconque, que Nejib Chebbi n’a pris part à aucun acte de normalisation avec Israël de quelque nature qu’il soit, et ce, en parfaite conformité avec la ligne du parti à ce propos, il sait que ni lui ni moi, n’étions au courant de la présence d’israéliens à Doha lorsqu’il m’annonça sa décision d’y prendre part, et que les relations du parti avec les représentations diplomatiques en Tunisie (et précisément avec les Américains) sont clairement réglementées par des décisions du Bureau Politique. Mr. Goumani sait tout cela et déclare pourtant l’inverse, s’associant ainsi à une campagne de dénigrement du parti, clairement orchestrée. Une manière de faire, pour le moins bizarre !
Aurait-il été demandé au parti de taire cette situation et d’accepter qu’on porte atteinte à l’institution de peur d’être taxé de ne pas préserver les droits de la minorité en son sein?
Suis-je dans l’obligation de rappeler que tous les militants ont les mêmes droits et les mêmes devoirs et que faire partie d’une minorité ne donne pas droit à des latitudes supplémentaires et ne dispense d’aucune obligation de discipline, ou de respect de la déontologie.
Des membres du Bureau Politique, que je salue pour les efforts qu’ils ont déployés, ont tenté de relativiser, ont entrepris d’écouter les uns et les autres, ont appelé à l’apaisement et ont invité Mohamed Goumani à mettre fin à cette manière de faire et à revenir sur ses déclarations. Encore une fois Mohamed Goumani a refusé net. Une commission a été désignée par le Bureau Politique pour poursuivre ces efforts. Elle s’est longuement entretenue avec Mohamed Goumani qui campe sur ses positions et refuse toute remise en cause de ses faits et déclarations.
Au terme de débats, certes houleux parfois, d’initiatives visant le dépassement et d’efforts personnels déployés par les uns et les autres pour que la question soit résolue loin de toute mesure disciplinaire, et devant l’absence de toute interactivité positive de la part de Mohamed Goumani, le Bureau Politique s’est vu dans l’obligation de saisir une instance habilitée à intervenir en ce genre de situation, à savoir le Conseil de Discipline, instance ayant émané du congrès et jouissant de toute notre confiance. Il n’y a donc là aucune transgression d’aucun principe.
Je souhaite, de ma part, que mon collègue Mohamed Goumani reprenne la position qu’on lui reconnaît au sein du parti, qu’il mette fin à cette politique de « la chaise vide » pour laquelle il a opté depuis des mois, et qu’il prenne activement part à la mise en œuvre de la ligne politique adoptée par le congrès et concrétisée par les choix de son dernier Comité Central.
Nombre de questions interpellent le parti, les échéances électorales et la situation socio-économique n’en sont pas les moindres. Les Tunisiens, préoccupés par les questions de chômage et de justice sociale, attendent de nous des positions, des actions, des initiatives, à même de faire renaître l’Espoir pour une Tunisie meilleure. Une Tunisie préservant la dignité et la liberté pour tous. Le PDP a choisi justement d’œuvrer dans cette voie …pour cette Tunisie nouvelle.
Je suis confiante: les militants et les militantes de mon parti, sauront relever ce défi, dans l’unité et, toujours dans le débat enrichissant.
Mohamed Goumani
« Je constate la volonté de l’équipe aux commandes de pousser encore plus à l’escalade. Cela ne sert guère les prétentions des partis de l’opposition qui ne jouent pas leur rôle d’encadrement de la revendication, ni celui de force de proposition dans les principaux dossiers de pays
Le Temps : Le bureau politique vient dans sa dernière réunion de décider de votre comparution devant le conseil de discipline. Comment réagissez vous à ce surprenant développement au sein d’un parti de l’opposition ?
Mohamed Goumani : Je ne peux que regretter qu’une divergence d’opinion politique qui ne pouvait qu’enrichir le parti et dont la bonne gestion honorerait les structures dans toute institution démocratique aboutisse à des procédures disciplinaires exceptionnelles.
Je reste convaincu que dans le respect de son indépendance et de son rôle critique une autre démarche politique est plus appropriée à la réalité du pays et aux chances d’avancées dans les réformes espérées dans la perspective des échéances nationales.
Cette approche par ailleurs partagée par nombre de nos militants n’a peut être pas été retenue par les instances ce qui fait partie du jeu démocratique mais le débat d’idées et les réévaluations conséquentes aux résultats obtenus et à l’évolution de la scène politique restent permises , ce qui ne pose problème ni avec le parti proprement dit ni avec sa base .
A mon sens, c’est plutôt les tenants de la thèse adverse qui tiennent absolument à clore le débat par tous les moyens et à persévérer vers l’impasse annoncée.
Ce sentiment est d’autant plus renforcé que je constate malheureusement la couverture unilatérale du débat d’idées dans notre organe de presse « El maoukif » et la précipitation dans laquelle sont prises les décisions lors des trois dernières réunions du bureau politique.
Maintenant, je suis pour le respect du fonctionnement institutionnel et si conseil de discipline il y a, je reste confiant dans l’objectivité et la crédibilité de mes arguments. Je plaiderai donc pour confirmer l’inadéquation de cette procédure et sa disproportion quant à une différence d’appréciation somme toute secondaire pour le parti d’une participation à une conférence internationale quelqu’en soit l’interprétation des circonstances.
Je rapelerais que les membres de ce conseil élus par le congrès jouissent de notre confiance pour juger de l’intérêt du parti et de la pertinence d’une telle fuite en avant.
. Le dernier communiqué du bureau politique précise que cette décision intervient après l’épuisement de toutes les tentatives de réconciliation.
– La succession des communiqués et la précipitation des décisions prises à la suite du communiqué du BP du 21 avril 2008 et à ma propre mise au point du 24 avril contredisent cette version des faits et dénotent à mon avis de la volonté de l’équipe aux commandes de pousser à l’escalade.
Ainsi, les efforts entrepris par nos camarades Abdellatif Hermassi et Mahdi Mabrouk du BP pour ajourner les débats sur la question lors de la deuxième réunion de cette même intance en attendant de circonscrire le différent et de s’entendre sur la gestion future de telles situations pour éviter de telles confrontations n’ont eu aucun écho.
L’appel lancé par six autres membres du bureau politique pour l’apaisement des tensions n’a pas connu un meilleur sort.
En réalité une seule réunion s’est tenue la veille même de la décision de ma comparution devant le conseil de discipline sans qu’on puisse lui assurer les conditions minimales de sa réussite .Elle a d’ailleurs été interrompue de façon impromptue dans un accès de colère de monsieur Nejib Chebbi qui a jugé qu’elle n’avait plus d’objet.
La suite était prévisible.
En l’absence de prés de la moitié des membres du bureau politique, la décision fut donc confirmée dans une unanimité troublante au vu de sa sensibilité.
De mon coté , j’ai préféré m’abstenir d’assister à un tel débat dans le contexte présent.
Ceci dit, je n’épargnerai aucun effort pour tenter malgré tout de dépasser cet épisode douloureux, pour apaiser les passions et mettre fin à cette détérioration du climat au sein de notre parti pour en revenir à l’action politique utile.
. Ne pensez vous pas que de telles querelles au niveau de la direction du parti ne peuvent que nuire à sa participation et à l’image de l’opposition qu’il veut refléter ?
– Absolument, non seulement ces pratiques n’ont pu réussir à convaincre la classe politique de leur bien fondé ni occulter les véritables divergences au sein de notre parti mais elles paralysent de fait toute la dynamique appelée à être renforcée à la veille d’échéances importantes et par les choix mêmes adoptés par nos instances dans les conditions que l’on connaît.
Sans triomphalisme désuet , un premier bilan rationnel peut être fait dans la sérénité après les quelques mois passés quant à l’état de mobilisation de nos cadres , à la volonté affichée de faciliter le rassemblement de l’opposition indépendante autour d’une stratégie consensuelle et réaliste, à l’état d’avancement de notre réflexion sur les défis auxquels est confronté le pays et les programmes dont doit se prévaloir tout parti qui se respecte en se présentant au verdict des urnes à la veille d’élections présidentielle et législative et quant au positionnement enfin clair vis à vis des grandes mutations politiques régionales et internationales.
Face à ces obligations, il me semble que les heures consacrées lors des trois dernières réunions du bureau politique ou lors de la tournée régionale du secrétariat au « procès Goumani » sont autant d’opportunités de perdues qui ne vont pas dans le bon sens alors que le débat politique ne brille que par son absence.
Pour ma part, je pense qu’un militant qui vient à la politique partisane telle que choisie à la naissance de notre parti le PDP, légaliste , indépendante et réformiste est en droit d’attendre un autre discours au sujet d’une actualité qui nous interpelle.
A titre d’exemple et au-delà de l’évolution des plus regrettables des évènements du bassin minier de ces derniers jours,de notre refus des options exclusivement sécuritaires et de la solidarité qu’on ne peut qu’exprimer avec ces populations ; l’état reconnaît aujourd’hui la réalité de la disparité régionale persistante et la légitimité des attentes de cette jeunesse qui souffre d’un chômage chronique dont le taux dépasse largement la moyenne nationale.
Sans se suffire à la dénonciation, notre rôle est je crois de réfléchir au diagnostic des lacunes de la décennie écoulée et à un modèle alternatif de développement à même de répondre à ces problèmes dans des délais raisonnables sans attiser les frustrations ni les sentiments régionalistes.
Les querelles de clochers actuelles ne peuvent par ailleurs rassurer ni attirer vers nous les compétences indispensables pour mieux appréhender les défis à venir pour notre sécurité alimentaire , notre agriculture , les coûts soutenables de l’énergie et les conséquences du remodelage de notre environnement méditerranéen , maghrébin et africain.
Ces compétences indépendantes et crédibles ne peuvent malheureusement que prendre leurs distances de la vie publique et de la politique tant qu’on ne fait que gérer l’immédiat et que l’expression de notre politique se limite à la seule relation avec le pouvoir.
Mon ambition et celle de plusieurs amis dans le parti était de contribuer à cet effort mais ces obstacles de parcours ne facilitent pas le travail dans ce sens.
Bien que nous prévoyions ces résistances du fait même de la diversité au sein du parti, si celles-ci doivent déterminer les clivages et accaparer le débat en son sein, elles finiraient par en menacer le développement.
. A coté de cette crise au sein du PDP,comment percevez vous la situations politique actuelle et quelles sont vos propositions ?
– L’année politique touche à sa fin, l’évènement qui la clôturera sera vraisemblablement le prochain congrès du parti au pouvoir, le RCD .Nous la quittons sur les regrettables développements du bassin minier et sans avancées notables sur le plan des réformes politiques souhaitées.
Il est à craindre qu’après un assoupissement prévisible jusqu’au mois de ramadan prochain, la saison politique ne reprenne effectivement qu’à l’automne soit à un an des échéances électorales. Les discours promettant une campagne précoce se seront encore une fois révélés irréalistes dans une impression de déjà vu.
L’opposition reste désunie, marginalisée et incapable de prendre l’initiative dans une vie politique totalement rythmée par la volonté du pouvoir et selon sa stratégie.
Sur les principaux dossiers qui ont émergé tout au long de l’année tels que la réforme de l’assurance maladie, les négociations sociales, l’érosion du pouvoir d’achat, les disparités régionales, le chômage des jeunes, l’émigration clandestine, elle n’a pu jouer ni son rôle d’encadrement de la revendication ni celui de force de proposition.
L’urgence est de sortir de ce statu quo et du cercle vicieux des mêmes approches , des mêmes acteurs et des échecs annoncés.
A titre de contribution à la dynamisation de la vie politique , nous avons proposé avec nos amis quelques textes politiques appelant entre autre à revoir les rapports des partis de l’opposition avec le pouvoir pour sortir de la situation de déni mutuel et initier une approche basée sur le rétablissement de la confiance et la recherche des convergences pour favoriser la participation politique .Une participation respectueuse de la diversité, de l’indépendance de chacun et des réformes graduelles.
Ceci devait permettre à l’opposition de passer de l’allégeance inconditionnelle ou de la protestation stérile à une participation efficace dans la réforme des institutions et des politiques dans un rééquilibrage progressif des rapports de force.
Bien que généralement bien accueillies dans les différents milieux, ces idées n’ont malheureusement pas encore trouvé l’écho nécessaire pour une initiative politique à même d’entretenir l’espoir d’un environnement politique meilleur.
Nous continuerons donc à approfondir cette réflexion et à essayer d’en convaincre les acteurs politiques pour tenter de sortir de l’immobilisme actuel.